vendredi 6 janvier 2017

Le Don d'Organes: 2 approches différentes en Europe

Consentement, inscription ?

Il y a quelques mois, j'avais écrit un article sur le Don d'organes et les différentes manières de se déclarer "donneur" ou "non donneur".

Connaissant bien le système belge (voir ci-dessous), j'avais expliqué sur FB que j'estimais comme positif le fait de pouvoir s'inscrire comme "donneur" à la Commune (Mairie).
Je fus pourtant étonné de recevoir des critiques de certain(e)s français(es) qui contestaient ce système sans véritablement expliqué pourquoi.

Et voilà, l'avis fourni par France Info ce 4/12/2016:

La loi française sur le don d'organe va changer le 1er janvier. Chez nous, le principe est que chacun est un donneur présumé, sauf s'il s'y est opposé de son vivant.
Dans quelques jours, on pourra exprimer son refus sur un site internet dédié. En Europe, deux grandes tendances s’opposent sur le don d’organe.
Transfert d'un don d'organes

Le consentement présumé

En France, le don d’organe correspond à l’adage "Qui ne dit mot consent". C’est l’une des grandes tendances européennes : le consentement présumé.
Nous sommes tous donneurs, sauf si on a dit non. Même si dans les faits, on consulte quand même toujours les proches.
Il en est globalement de même en Autriche, Croatie, Portugal, Espagne ou encore Belgique.

Le plus performant

La Belgique, où il y a deux registres où l'on peut s'inscrire, un registre du refus comme en France, mais aussi un registre du consentement.