samedi 12 novembre 2016

Une Vie remplie de Dons !

Partage et envie de donner !

De plus en plus, des personnes ont envie de donner, de partager.
C’est une évolution d’une partie de la population et pour tous ceux qui y participent, cela semble de plus en plus normal et agréable.
Mais, alors que la gratuité et le don sont « très bon pour notre santé », nos autorités ne le voient pas toujours d’un bon œil.

Voici une petite histoire étonnante

Elle a été racontée par Gabriel Combris dans « Pure Santé ».
Elle vient de France, mais pourrait tout aussi bien avoir eu lieu dans un autre pays :

« Gratuit ? Vous plaisantez j’espère…
Jean-Marc L., un expert-comptable retraité vivant à Saint-Privat d’Allier (Allier), a passé sept heures en garde-à-vue, pressé de questions par les gendarmes. Auparavant, sa maison a été perquisitionnée, et les lits placés sous scellés.
L’affaire ne serait pas très surprenante si Jean-Marc était trafiquant de drogue, marchand d’armes ou proxénète.
Mais ce n’est pas son cas… Je vous laisse juger vous-même de la « gravité » des faits qu’on lui reproche.
En 1998, Jean-Marc effectue le pèlerinage de Compostelle et rencontre, chemin faisant, celle qui deviendra sa femme.
De retour d’Espagne, tous deux décident de rendre l’hospitalité

dont ils ont profité pendant leur marche, achètent une maison où ils veulent accueillir d’autres pèlerins. Et dans leur cas, se conformer ainsi au plus près de la signification spirituelle de l’hospitalité, telle qu’elle a été définie par la règle de saint Benoît (VIe siècle).
En échange du gîte et du couvert qu’ils offraient donc aux pèlerins, Jean-Marc et sa femme avaient laissé chez eux une petite boîte dans laquelle les visiteurs glissaient ce qu’ils voulaient. Parfois de l’argent, parfois des images pieuses, pour les plus humbles un simple mot de remerciement.
Chaque année, le couple accueillait ainsi plusieurs centaines de pèlerins. Et c’est comme ça que les ennuis ont commencé.
D’abord, certains gîtes, hôtels et chambres d’hôtes n’ont pas apprécié cette concurrence jugée déloyale. Puis c’est l’administration qui s’en est mêlée.
En 2014, Jean-Marc et sa femme reçoivent une plainte de la communauté d’agglomération du Puy (qui perçoit la taxe de séjour dans le cadre d’une activité touristique), puis en septembre la Répression des fraudes a dressé un procès-verbal.
« Elle souhaitait que nous affichions un tarif, ce que nous avons refusé de faire puisque nous n’étions pas commerçants ! »

La machine lancée, elle n’allait pas s’arrêter à mi-chemin, entraînant perquisition, garde-à-vue, interrogatoire, menaces et découragement des propriétaires, qui ont finalement décidé de vendre leur maison.
Les prochains pèlerins iront à l’hôtel, comme tout le monde. Et surtout, ils paieront leur taxe de séjour, nom de nom !
Rendre service ? Mais vous êtes fou ! »

Absurdité ?!?

L’affaire est si absurde qu’elle devrait presque faire sourire. Le problème est qu’elle n’est pas isolée.
Il existe des cas dans beaucoup d’autres régions et d’autres domaines :

Que dire des clients qui rapportent leur verre au comptoir des cafés : « travail au noir »
Que dire des scouts qui rendent quelques services dans les maisons en échange d’un endroit où planter leur tente ?
Que dire de la petite fille qui tient la porte d’un magasin à une vieille dame qui veut entrer : « activité illégale de portier »
Que dire du témoin qui conduit la voiture pour amener la mariée à l’église, le jour des noces : « Taxi non déclaré »
Etc. etc.
Au lieu de nous mettre de mauvaise humeur, je pense que cela doit nous conforter pour agir avec toujours plus de générosité.

Donnons !

À ceux qui comptent tout et tout le temps, à ceux qui sortent les règlements et les lois pour justifier des décisions imbéciles, montrons le plus beau visage de l’être humain, celui du don.
Gratuit, désintéressé, le don qui aime :
Celui de la sage-femme, qui ne se contente pas de « faire ses heures » lorsqu’elle met un enfant au monde avec douceur et tendresse
Celui de la personne qui répond à la détresse d’un ami "réel ou FB",
Celui du "donneur d'organes" qui, à son décès, sauvera jusqu'à 7 vies d' anonymes,
Celui de bénévoles qui se mobilisent pour offrir un mariage à 2 SDF,
Celui de la connaissance FB qui vous « divulgue sa recette  de cuisine » et ses petits trucs,
Celui du copain qui vous prête l’outil indispensable,
Celui du voisin qui donne les légumes en surplus issu de son potager,
Celui de l’inconnu qui vous sourit, sans rien attendre en retour,
Celui du "crowfounder" qui donne un peu d'argent pour lancer une activité sans forcément attendre un retour,
Celui de la personne qui donne de la reconnaissance à un SDF ou à une autre personne en difficulté,
Celui du quidam qui donne un bien plutôt que de l’envoyer à la déchèterie,
Celui de l’enfant qui aide une vieille personne à traverser la rue,
….

Dans notre vie personnelle, amoureuse, amicale, dans notre métier, dans la rue, dans notre quartier, …, DONNONS.
Donnons quand on peut, comme si la vie elle-même était gratuite.

Source: Pure Santé

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