jeudi 3 mars 2016

"Moins de déchets": Béa Johnson, l'icône du Zéro déchet !

BEA JOHNSON :

« ON ME DISAIT QUE CE QUE JE FAISAIS NE SERVAIT A RIEN. ON A PROUVE QU’UNE FAMILLE SEULE PEUT INSPIRER DES MILLIERS DE PERSONNES »

Du Positif !

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous montrer des incinérateurs ou des décharges qui débordent , débute ainsi le « show » de Béa Johnson, l’icône du « Zéro déchet », qui pendant sa tournée européenne, a fait escale à Roubaix, lundi 30 mars 2015.
Le message que cette française expatriée en Californie veut donner est avant tout positif : montrer qu’on peut être une famille normale et moderne tout en choisissant un mode de vie fondé sur une "simplicité volontaire".
Car, si Béa Johnson n’est pas une femme extraordinaire, sa démarche et les résultats atteints dans le pays de l’hyperconsommation relèvent de l’exploit.
Elle et sa famille ont réussi à ne produire plus qu’un bocal de déchets par an tout en faisant 40% d’économies sur leur budget.
Derrière son allure de « business woman », Béa Johnson ne veut pas non plus donner l’image de la femme parfaite.
Sans tomber dans le rôle de donneuse de leçons, elle raconte les péripéties dans son chemin vers une vie sans déchets en dosant savamment l’autodérision.
Au début, j’essayais de trouver des alternatives à tout.
De la fabrication maison de mon gloss à base d’orties, à l’utilisation de la mousse végétale à la place du papier toilette, ou encore la fois où mon mari m’a suppliée d’arrêter de me laver les cheveux avec de la vinaigrette, tout simplement parce que ça pue !

Désencombrer sa maison comme sa vie

Son aventure commence en 2006, lorsqu’elle et son mari déménagent dans la banlieue de San Francisco.
En attendant de trouver une maison, nous avons dû stocker presque tous nos avoirs dans un garde meubles. 
Et là, c’est le déclic : On a commencé à se poser de questions : Est-ce qu’on a vraiment besoin de tout ça ?
Pourquoi garder quatre services de vaisselles ? Pourquoi remplir notre garage d’objets qu’on n’aura jamais le temps de réparer ?
Des questions doublées d’une vraie prise de conscience écologique anti-déchet et anti-gaspillage. Pour les Johnson commence alors une grande opération de « désencombrement » : la famille fait don
de 80% de ses biens matériels.

Béa Johnson en est convaincue, "Acheter, c’est voter !"

Il ne faut pas avoir peur de faire entendre sa voix.
Le consommateur a un énorme pouvoir, à chaque fois qu’on achète quelque chose on décide de renforcer une pratique durable ou pas pour notre planète et l’avenir de nos enfants.

En tout cas, je suis de plus en plus convaincu de la nécessité de réaliser ce changement !

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