Martine, mon "amie"
Aujourd'hui, je vais entamer une petite série d'articles sur le témoignage d'une autre personne à laquelle je tiens énormément: il s'agit de Martine H.C'est tout d'abord via FB que je l'ai rencontrée puis rapidement, une amitié écrite à démarrer. Un coup de téléphone plus tard, j'ai eu la chance de la rencontrer avec Jean Marie, son mari, le week-end dernier à l'apéro organisé par l'ASBL Chiara !
Voici une petite partie de son histoire:
"Quand les médecins ont découvert, il y a un peu plus de quarante ans, qu'elle souffrait de la maladie de Crohn, ils ont conseillé à ses parents de la retirer du collège tant son espérance de vie était réduite. Il faut dire, qu'à l'époque, cette maladie inflammatoire intestinale était peu connue : ce n'était que le 7ème cas en Belgique. Ils se trompaient ! Mais ce ne fut pas facile !!A 17 ans, le choc lié à la mort de son père a aggravé les symptômes. Suite, entre autres à des hémorragies intestinales et ne pesant plus que 28 kg, elle fut hospitalisée dans une clinique pour enfants. Heureusement, les traitements faisant de l'effet, elle put en sortir et vivre pendant un certain temps une vie quasiment normale avec comme moments importants, la rencontre ave son futur mari et la naissance de sa fille.
Malheureusement, comme souvent, cette période de rémission pris fin en 1987, à 32 ans.
Des maux de ventre suite une occlusion intestinale suivi d'une opération d'urgence, un tube digestif très abimé ont eu pour conséquences l'ablation du gros intestin et d'une grande partie de l'intestin grêle.
Conséquence, elle devrait vivre avec une "poche intestinale" avec pour conséquence, la fin des bains avec sa fille, plus de piscine, de la gêne par rapport à son mari !
Malgré l'amour et le soutien indéfectible de celui-ci, craquant psychologiquement, Martine a pris de lourds traitements composés d'antidépresseurs et de morphines pour atténuer la douleur.
Une cure de désintoxication permit heureusement d'en terminer avec cette addiction mais ....
Le mal était fait !
Tous ces médicaments avaient abimé ses reins.
Et un an après les intestins, ce fut l'ablation du rein gauche.
Pendant un vingtaine d'années, sa vie se passa entre l'amour et le soutien de sa famille, le contact très positif avec de jeunes handicapés dans un atelier protégé et la fatigue.
Et puis, de nouveau, un problème.
Suite à l'infection du cathéter qui lui permettait de s'alimenter artificiellement une semaine sur deux, elle développa une septicémie.
Sa vie ne tenait plus qu'à une chose: ses dialyses !
Dans le prochain article sur Martine, nous parlerons de la crainte de la double greffe (reins - intestins), de l'attente et de l'état psychologique puis .... )
Un tout gros bisou à Martine, mon amie !
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