dimanche 31 janvier 2016

Que faire avec l'eau de cuisson des pâtes ?

Jeter l’eau des pâtes ?

Regardez tout ce que vous en pouvez faire.

Tout le monde est friand de pâtes, que ce soit des spaghettis, des pennes, des rigatoni ou des tagliatelles ! En moyenne, un Français mange 8,1 kg de pâtes par an, bien moins que les Italiens avec plus de 25 kg par an ! Il a été prouvé que non seulement les pâtes vous procurent de la satisfaction, mais également beaucoup de bonheur. L'avantage est qu'il ne faut pas avoir fait de grandes études pour savoir les cuisiner. La seule chose essentielle est de les faire cuire al dente dans de l’eau légèrement salée.

Mais que faire de l’eau ayant servi à faire cuire les pâtes?

Voici quelques bonnes idées d'utilisations :

Pour faire de la sauce au pesto

Comme pour la sauce tomate, ajoutez l’eau à la dernière minute.
Votre pesto en tirera également profit, car le liquide chaud est parfait pour le mélange.

Pour la pâte à pain et à pizza

The President: 3200 ans !

Il a 3200 ans.
"The President" est un séquoia qui mesure 75m de haut, possède un tronc a un diamètre de 8,25m, une circonférence de 28m à la base et sur ses branches se trouvent (environ) 2 milliards d'aiguilles.
Et en plus, il continue à grandir ! Situé dans le Parc National de Sequoia en Californie, le Président nous rend humbles.

Du haut de ses 3200 années, il a vu une centaine de générations d’humains venir et partir.
Il a résisté à des milliers de tempêtes, des incendies, des hivers rigoureux, des tremblements de terre, et même un changement climatique – et pourtant il continue a grandir encore plus rapidement que jamais.
Un conseil, regarder la vidéo jusqu'à 1min30 minimum. Impressionnant !
Comme expliqué dans cette vidéo, pour la première fois, une équipe de photographes du National Geographic a décidé de tirer le portrait de ce mastodonte.
Une myriade de câbles, poulies et échelles ont été utilisés pour réaliser les 126 photos partielles du géant et de ses 2 milliards d’aiguilles. Le tout a ensuite été compilé par ordinateur.

E-Claire-d'Âme

Un tout petit article de présentation !
A partir de maintenant, vous trouvez sur votre blog "Don de Vies" une nouvelle page, O combien importante pour moi. Elle se nomme:
Cette page reprendra chaque jour, la phrase ou citation publiée sur la page FB du même nom.
Par la suite, vous pourrez retrouvez les liens vers des articles parlant de "peintures intuitives", de "bols chantants tibétains", ....

Voici, pour faire patienter un peu, son univers !


Pour atteindre la page E-Claire-d'Âme, cliquez ici
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samedi 30 janvier 2016

La suite d'un coup de gueule ? Eh oui !

Quoi, encore rester calme !

Voici la suite de mon premier petit coup de gue..e !
Après avoir parlé de la Mutuelle, des prises de sang, de notre Commune (entre autre), voici quelques autres moments .... de solitude !
Encore une fois, le but n'est pas de critiquer mais de faire comprendre que dans le cas de futurs transplantés, de patients atteints de maladie grave, cela prend encore un peu de plus d'importance !

Dispatching de secours: Logique politicienne

Ce fameux « 18 septembre 2015 », lors de son hémorragie et lorsque nous avons signalé aux ambulanciers qu’il fallait absolument la déposer  à l’hôpital St Joseph car ils avaient le dossier (qui est loin d’être simple), les ambulanciers ont dû insister avec le dispatching pour qu’il accepte que l’ambulance fasse les quelques kilomètres supplémentaires.
Pourquoi ce problème ? Parce que le dispatching ne peut pas réfléchir. Il est obligé d'envoyer le patient au plus près. Certes, il y a 2 cas qui peuvent faire changer d'avis (pour le lien, cliquez ici) mais si « elle » avait été envoyée où c’était prévu par le dispatching, « elle » ne serait peut-être plus là maintenant !
NOS POLITICIENS SE RENDENT-ILS COMPTE QU’ILS NE SONT PAS EN PHASE AVEC LA REALITE DE BEAUCOUP DE MALADES ?

La chaise roulante (1)

Notre nouvelle copine ! Elle nous suit maintenant partout et se « plie » à tous nos désirs.
« Elle » voulait passer dans un magasin de produits de beauté dans le grand centre commercial de la capitale de la culture 2015 pour trouver une crème super hydratante car sa peau se dessèche de plus en plus. Eh bien, nous et "notre nouvelle copine" n'avons pas eu simple de circuler dans ce magasin : ce fut un ensemble de marches arrières, de soulèvement de la chaise pour tourner, de caisses en carton bloquant des passages, d'allées trop étroites, .... ! Merci !
CERTAINS MAGASINS SE RENDENT-ILS COMPTE QUE CE N’EST DÉJÀ PAS SIMPLE DE SE DEPLACER EN CHAISE ROULANTE ?
"Notre nouvelle copine !"

La chaise roulante (2)

Hôpital de jour. Ligatures des varices œsophagiennes. 6ème étage. La chaise ne rentre pas dans les 2 ascenseurs « patient » et pas de mots d'explications !

vendredi 29 janvier 2016

Un coup de gueule ? Non !! Quoi que !

Rester calme, il faut rester calme !

Pour une fois, deux articles , pour commencer, reprenant certains moments où, en tant que proche d'une future transplantée, on se sent non écouté, seul ou totalement ignoré !
Ce n’est pas grave ?
Non, mais c'est "déplaisant" !

Est-ce deux articles négatifs ?
Non, pas forcément mais plutôt un texte pour essayer de faire avancer certaines choses.

Ma Commune (ma Mairie en Belgique !)

En allant déposer, il y a quelques mois, les papiers  officiels de « donneur d’organes » pour toute la famille, j’ai regardé le display de leaflets qui se trouvait au Service Population de ma Commune.
Surprise, le leaflet Don d’organes Beldonor se trouvait tout en bas sur le display mais celui pour le «don de corps à la science » se trouvait à hauteur des yeux, bien visible.
NE SE TROMPE-T-IL PAS DE COMBAT A LA COMMUNE ?
Se rend-on compte que l’on peut sauver rapidement des vies  en cas de dons d’organes ?

Notre Mutuelle Belge

Jeudi 14/1/2016. La vie à la maison devient de plus en plus difficile. « Elle »est de plus en plus faible, fatiguée et suite aux conseils d’une amie, je me décide  à contacter ma Mutuelle pour leur demander s’ils peuvent nous aider.
Un premier numéro général, 15 minutes d’attente, un téléphoniste agréable. J’explique toute la situation (pas simple de parler de nos difficultés) pour m’entendre dire qu’il ne s’occupe pas de cela mais que je dois téléphoner à un deuxième numéro. Mais "Bon courage, Monsieur" . Rassurez-vous, on n'en manque pas !!
Je téléphone donc au 2ème numéro et une dame à la voix douce décroche rapidement, j’explique tout et ….. Elle me dit que ce n’est pas elle qui s’occupe de tout cela et que je dois téléphoner à un troisième numéro. Je reste calme.
Commettre une erreur 2 fois !
Troisième numéro, troisième explication, et ….. Ce n’est pas elle qui s’occupe de notre Commune mais elle va transmettre toutes mes coordonnées et à la responsable.
Nous sommes le 29/01 et je n’ai toujours pas de nouvelles. Et …., je vais retéléphoner lundi et à nouveau tout expliquer.
POURTANT, NOUS AVONS BESOIN D’UNE AIDE D’URGENCE ! (aide ménagère, aide soignante, intervention chaise roulante, ….).
SE RENDENT-ILS COMPTE PARFOIS QU’ON A BESOIN D’EUX ?

Les Prises de sang

En dehors du fait que l’on doit, sans arrêt, expliquer la manière de faire les prises de sang et ce, malgré le fait que notre hépatologue l’indique sur chaque demande,
En dehors du fait que chaque prise de sang est de plus en plus douloureuse, 2 prises de sang se sont perdues dans les différents laboratoires! Pas facile pour faire avancer le score de Meld ! 

SE RENDENT-ILS COMPTE QUE C’EST JUSTE « UNE QUESTION DE VIE » !

Elle a failli « partir »

Comme expliquer dans l’article « A une heure près », plusieurs mauvais conseils ou en tout cas, un manque de prise de conscience de l’urgence par des personnes de confiance, ont fait qu’elle a failli y rester. Heureusement, la compétence d'un équipe aux Urgences a permis de sauver la mise !
SE RENDENT-ILS COMPTE QUE NOUS, PATIENTS, ON ECOUTE LEUR CONSEIL ?

Voilà déjà la première partie de mon coup de gue..e !
Je comprends évidemment que chacun a ses priorités mais sachez, Messieurs, Dames, que dans le cas de futurs transplantés, de patients atteints de maladie grave, cela prend encore un peu de plus d'importance !

La suite, dès demain .....

jeudi 28 janvier 2016

Don d'organes: morales et religions

Le discours des morales et des religions

Contrairement aux idées reçues, aucune religion ne s’oppose véritablement aux dons d’organes. Bien sûr, un point crucial interpelle toutes les religions.
Quel est le moment précis de la mort ?
• La mort est-elle un événement momentané ou est-elle un processus déterminé par des critères biologiques ?
• La prolongation de la vie est-elle uniquement entre les mains de l’homme ?

Les religions ne sont pas à même de donner une explication scientifique de quelque chose qu’elles considèrent comme sacré.
C’est pour cette raison qu’elles préfèrent rester discrètes au sujet de la définition de la mort.
Cela ne les empêche pas, pour la majorité, de se prononcer en faveur des dons d’organes.
Parce que les lignes de conduite qui sont à la base même de l’éthique se rapportant aux dons d’organes (le respect de la volonté du donneur potentiel, la garantie du caractère irréversible de la mort, le respect du corps du donneur) satisfont leurs exigences morales et parce qu’elles considèrent que le don d’organes est un acte de solidarité et de combat pour la vie.
Passons aux pensées des principales religions (par ordre alphabétique)

Le Bouddhisme

Le don d’organes, dans l’optique bouddhiste, est un acte de compassion particulièrement méritoire.
Cependant, le consentement préalable du défunt est souhaitable afin d’éviter les troubles « post mortem » à l’âme du mort, au moment où celle-ci se détache progressivement du cadavre, car elle serait profondément traumatisée par une intervention chirurgicale non souhaitée sur sa dépouille.

L’Eglise anglicane

Des greffes sont couramment pratiquées en Grande-Bretagne et elles ne suscitent plus d’oppositions de la part de l’influente Eglise anglicane.
La conscience populaire, probablement influencée par la religion, n’exprime pas de sentiments hostiles et autorise donc le don d’organes et de tissus après la mort.

L’Eglise catholique

De nos jours, elle reconnaît à la science médicale le droit de définir les critères de la mort (Conseil Pontifical "cor Unum", 1981.)
Alors que certains textes fondateurs définissaient la mort comme l’arrêt du souffle, elle admet les critères de mort cérébrale.
Par conséquent, rien ne s’oppose plus à un prélèvement d’organes. Celui-ci est même encouragé.
En 1978, Jean-Paul Ier, lors du Congrès International de la Transplantation, à Rome, parlait du don d’organes comme l’un des actes les plus nobles de solidarité humaine !
Quelques années plus tard, Jean-Paul II confirmera à maintes reprises son acceptation du prélèvement d’organes.
L’Eglise orthodoxe
Le don d’organe post mortem, venant soulager la souffrance humaine, est vu comme un témoignage d’amour et de ce fait, est encouragé.
Père Nikolaos Hatzinikolaou, membre du comité hellénique de biomédecine, nous dit qu’en accord avec L’Ecriture sainte, nous sommes tous frères, unis les uns aux autres.
La transplantation peut être l’unique opportunité d’une communion d’amour entre les êtres humains.

L’Eglise protestante

Il existe différentes branches du protestantisme, mais la plupart d’entre elles acceptent les critères de mort cérébrale et le don d’organes et de tissus, et surtout l’encouragent.

Les Humeurs de Maëlle: "3 huskies et 1 chat"

Partage et entente chien - chat

Voici une première histoire qui prouve que les animaux ont parfois plus facile que l'humain de s'entendre avec des personnes dans le besoin.

En mai 2015, Rosie n’était qu’un petit chat de trois semaines entre la vie et la mort. Elle a été recueillie par une famille propriétaire de trois huskies. Le chaton était si faible que personne ne savait s’il allait survivre la première nuit, mais son histoire est incroyable.
C’était sans compter sur Lilo, un des huskies qui a tout de suite adopté une attitude maternelle envers le félin. Rosie a passé sa première nuit à se faire câliner par Lilo. Les jours qui ont suivi, ses yeux se sont petit à petit ouverts et elle allait beaucoup mieux ! Lilo s’en est occupé comme son chiot : elle la lavait, jouait avec elle et la câlinait.
Rosie essayait même de téter le chien.
Rosie a grandi aux côtés de Lilo et de ses deux autres compagnons huskies. Depuis, les quatre amis sont inséparables.






Sources: http://chatlefait.com


mercredi 27 janvier 2016

L'Ethique de la Permaculture au 19ème siècle ?

Un "témoignage" sans doute un peu spécial !

Découvert grâce à un autre blog, "à la lumière du nouveau monde", ce sont des visions d'un grand chef Sioux "Luther Standing Bear" (1868 - 1939).
Chef indien "=Ours debout"    
Luther Standing Bear
Ayant étudié l'Anglais en Pennsylvanie, il a toujours protégé le mode de vie de son peuple.
Voici quelques une des pensées qui s'intègrent très bien dans une vision positive de l'avenir, dans le Respect de la Nature et ..... dans la Permaculture.

"On enseignait aux enfants que la vraie politesse devait être définie par des actions plutôt que des mots.
Ils n’ont jamais été autorisés à passer entre le feu et la personne âgée ou un visiteur, à parler alors que d’autres parlaient, ou à se moquer d’une personne infirme ou défigurée.
Si un enfant essayait de le faire sans réfléchir, un parent le remettait immédiatement dans le droit chemin avec une voix calme."
LE RESPECT HUMAIN

"Le sentiment de fraternité pour toutes les créatures de la terre, du ciel et de l’eau était un principe réel et actif.

mardi 26 janvier 2016

"Elle" et sa maladie: Prise de sang et douleurs !

Pas top, ce 26/01 !

L'opération de vendredi dernier est un mauvais souvenir !
L'endoscopie et ses 4 ligatures de varices a été douloureuse. Surtout le réveil, évidemment !
Est-ce l'accumulation d'opérations, le positionnement des varices ou autres choses, mais la douleur est vive depuis vendredi ?
Et depuis lors, "elle" ne va pas trop bien.

Prise de sang au programme

Depuis ce midi, "elle" commence à nouveau à manger des aliments un peu plus solides mais un point dans l'œsophage est très sensible !
Beaucoup de douleurs, peu de sommeil la nuit mais beaucoup de fatigues accumulées.
Et aujourd’hui, au réveil, c'était direction hôpital (chaise roulante dans la voiture) pour une nouvelle prise de sang.
Depuis, 3 semaines, quand nous sortons, c’est toujours avec cette chaise car "elle" ne marche que difficilement, douloureusement.  
L'infirmière accueillante est celle qui avait charcuté son bras, il y a un gros mois.
"Elle" n'est pas à l'aise en voyant cette infirmière.

"Demain": un potager productif en 60 jours

Lassé de sa pelouse, Luke Keegan a trouvé la solution

Dans l’agitation de notre vie quotidienne, l’idée de faire pousser ses propres légumes semble pour beaucoup de personnes une utopie.
Un exemple: en 2014, au Canada, un propriétaire d’une maison décida de transformer en potager sa parcelle de terre donnant sur la rue. Mais la ville lui donna l’ordre de faire pousser de l’herbe à la place. Incroyable !

Mais en lisant cette histoire, Luke Keegan, jeune américain, décida de réagir.  Propriétaire d’un petit pavillon dans un banlieue proche de San Francisco, il en avait assez de passer du temps à tondre sa pelouse. Alors il a décidé de tout changer.

Un potager en 60 jours

En 2 mois, Luke est passé de quelques graines à un potager bio hyper productif en Permaculture

"Demain": Manger bio et payer avec des radis !

A Ungersheim, mangez bio et local, mais payez avec des radis !

Une grande nouvelle.

Même chez nous, en Europe, il y a des « bonnes idées », des « décisions durables et originales », des « alternatives efficaces ».
Cette fois-ci, cela se passe en France, à Ungersheim, commune de 2200 habitants proche de Mulhouse.
Une seule condition : pour manger bio et local, il faut payer avec des radis.
Afin d’attirer les habitants de la commune à manger des produits du terroir, la municipalité s’est dotée depuis le 13 juillet 2013 d’une monnaie locale : le radis (radig en alsacien) !
Payer en radis permet de bénéficier de prix réduits sur la cantine et sur divers produits.
Le radis ou radig
Le Radis d'Ungersheim

Une monnaie locale ?

Chaque Monnaie locale complémentaire (MLC) est «gouvernée» par une association sans but lucratif, qui réunit l’ensemble des acteurs : utilisateurs, prestataires, parfois les collectivités. Le projet (tout à fait légal) n’est pas de créer un «euro bis», mais bien de porter des valeurs de citoyenneté et de responsabilisation grâce à la monnaie (dynamisation du lien social, identité locale, refus de la spéculation monétaire ou encore la promotion d’un commerce respectueux des hommes et de la nature).

Convertir des euros en monnaie locale

A Ungersheim, pour obtenir des billets de RADIS, l’adhérent échange auprès d’un prestataire (Association Les mangeurs de foin) une quantité d’euros contre une quantité équivalente de RADIS sur la base : 1 € = 1 RADIS.
Dans certains cas, l’adhérent peut échanger 20 euros contre 22 RADIS. La différence est prise en charge par l’association, qui abonde le fonds de réserve. Une MLC peut ainsi être un instrument de redistribution sociale, qui oriente les futures consommations

Et à coté ?

Toutes ces initiatives appellent une évolution dans les modes de vie, une évolution culturelle, qui ne se décrète pas d’un claquement de doigts et demande du temps.
D’abord, cette petite commune a décidé en 2012 par le biais du conseil municipal, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population et y installer une exploitation maraîchère bio, gérée par une entreprise d’insertion.

dimanche 24 janvier 2016

Témoignages: Jonah Lomu, star mais homme avant tout.

Jonah Lomu (1975 – 2015): star mais « tellement humain » face à la maladie.

Qu’est-ce qu’une « maladie grave » ? La réponse est simple. C’est celle dont l’annonce signifie la rupture du cours de votre vie. Pronostic vital engagé, futur professionnel compromis, autonomie disparue…
Nombre de cancers, les hépatites B ou C ou auto-immune, l’infection à VIH bien sûr, la sclérose en plaques, les problèmes rénaux ou cardiaques, des maladies articulaires comme la spondylarthrite ankylosante ou la polyarthrite rhumatoïde sont dans ce cas. Et le gong sonne à tout moment.

Comme nous en avons parlé dans l’article «Jonah Lomu, le plus grand rubyman», Jonah Lomu en son temps, fut le plus jeune rugbyman titulaire des All Blacks et leur fameux Haka.


Pour cette terreur néo-zélandaise, le monde s’est effondré alors qu’il avait 20 ans. Déjà star internationale, ses médecins lui découvrent un syndrome néphrotique (1) ! Condamné par cette insuffisance rénale grave à des dialyses de 8 heures six fois la semaine, le jeune dieu des terrains de rugby ne devient plus très vite que l’ombre de lui-même, comme il l’avait confié lors d’une interview.
« J’étais moins performant, mon énergie m’abandonnait. Puis j’ai perdu le contrôle de mes jambes et de mes pieds. Je suis devenu dépendant de ma femme pour tous les gestes du quotidien ».
Une descente aux enfers de 18 mois.
 « C’est long 18 mois. L’attente d’un rein pour une greffe, ça prend du temps… Mais un an après ma transplantation, je suis revenu sur le terrain. » C’était en 2004.

samedi 23 janvier 2016

"Elle": Résumé des épisodes précédents

Un  petit résumé

L'hépatite auto-immune

Les choses évoluant et l'espérance de voir la "transplantation tant attendue" augmentant, nous pourrions faire un petit résumé des "épisodes précédents".
Le point de départ de cette transplantation fut une hépatite auto immune qui a provoqué une inflammation du foie devenue chronique.
Il en a résulté une destruction progressive des cellules hépatiques.
Celles-ci ont été remplacées progressivement par des fibres cicatricielles.
Ce processus de cicatrisation (fibrose) est passé en un état plus sévère (cirrhose).
Comme le foie a perdu de son élasticité, la circulation du sang à travers le foie a été altérée, en particulier celle de la veine porte, qui est le plus important circuit de drainage du sang des intestins et de la rate vers le foie.
En temps normal, environ un litre et demi de sang traverse le foie à chaque minute.

L'Hypertension portale

La pression dans cette veine augmentant fortement, on parle à ce niveau, d'hypertension portale.
Cette hypertension portale (HTP) est à l'origine de dilatation des veines abdominales.
Le sang ne pouvant plus circuler dans le foie, il emprunte des voies de déviation autour et en amont du foie dans le but de "contourner l'obstacle".
Ces petits vaisseaux de « délestage » se dilatent et deviennent des varices.
Cette circulation veineuse excessive est plus dangereuse au niveau de l'œsophage et de l'estomac.
Elle est en effet à l'origine des hémorragies digestives, suite à une rupture des varices gastriques et œsophagiennes voire même intestinales.
Elle peut survenir à tout moment dans l'évolution de la maladie et se manifeste par un malaise, suivi généralement d'un vomissement de sang rouge (hématémèse) ou/et d’évacuation par voie intestinale.
Il est dans ce cas généralement modifié et prend une coloration sombre (méléna). Cela s'est passé en septembre 2015 pour la première fois.

L'ascite

Un autre problème provoqué par l’élévation de la pression sanguine :
Les veines de l'abdomen laissent filtrer au travers de leur paroi du plasma.
Ventre suite à l'ascite
Son ventre, un semaine après une ponction d'ascite !!
Celui-ci va venir se répandre dans l'abdomen, entre les boucles de l'intestin.
La présence de liquide dans l'abdomen, l'ascite, va progressivement envahir l'espace habituellement inoccupé de la cavité abdominale.
L’ascite résulte d’une cascade de défaillances secondaires à l’insuffisance hépatique et à l’HTP.

Demain: Le Costa Rica 100% énergie renouvelable !

La production énergétique du Costa Rica est presque 100% renouvelable !

Le Royaume du Bouthan a décidé de devenir 100% agriculture bio et le Costa Rica est presque 100% énergie renouvelable dans la production d’électricité !!
Et nous, en Belgique, en France, en Europe,..., ?????

Presque 100% énergie renouvelable


Le Costa Rica, proche du "paradis sur terre" ?
Depuis 1 an, la production énergétique du Costa Rica est très proche du 100% renouvelable. Ce pays a depuis quelques années fait le choix de préserver la Nature et d’axer sa politique vers la protection de la planète. Il semblait donc naturel à l’ICE (Institut Costaricien d’Électricité) de glisser vers une transition énergétique durable et renouvelable.
Certes, le pays peut s’appuyer sur un climat et une géographie propices.
En effet, il bénéficie de vents importants pour l’énergie éolienne, d’une durée d’ensoleillement étendue, de sources géothermales volcaniques et de fortes pluies pour l’énergie hydroélectrique.
Actuellement, l'énergie hydroélectrique représente 66,39 % du total produit, devant 15,2 % de géothermie, 7,26 % d'éolien, 0,83 de biomasse et 0,01 % de solaire.
Costa Rica Miravalles
La ferme solaire de Miravalles
Un des gros projets consiste en la construction d’un complexe hydraulique, situé en pleine jungle à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale. Il produira à terme 305,5 mégawatts d'électricité soit assez pour fournir près de 525 000 familles (10% de la population). Il s'agira alors de la plus grande centrale hydroélectrique d'Amérique centrale.
Une fois le chantier terminé, 99,4 % de la population sera fournie par le réseau d'énergie renouvelable.

Respect de la Nature

Autour de la centrale, 140 mesures de contrôle de l'impact environnemental ont été mises en place. Le projet a également installé une zone forestière protégée pour connecter deux espaces boisés situés à proximité du barrage.
Une mesure essentielle pour la préservation des jaguars, une espèce menacée qui disposera ici d'un vaste espace pour se déplacer.

Pourquoi le Costa Rica peut-il y arriver ?

Il y a un mode de vie et de fonctionnement économes en ressource qui permet un taux d’énergie renouvelable si important dans la part globale de la consommation énergétique.
Le Costa Rica compte très peu d’industrie, alors que les usines sont souvent énergivores. L’économie du pays en axée vers l’écotourisme qui permet de générer des devises tout en préservant l’environnement.
Le Costa Rica est un pays en voie de développement. La faible consommation énergétique s’explique donc aussi par le fait que 20% de la population est touchée par la pauvreté. Malgré tout, le pays consacre un budget important au secteur énergétique, même s’il reste plus faible par habitant que celui d’un pays européen.

vendredi 22 janvier 2016

Permaculture: les limaces, nuisibles ou utiles ?

Partage au potager !

J'ai envie aujourd'hui de parler d'autre chose.
Revenir un peu à une de mes passions: la Permaculture !
J'ai reçu aujourd'hui sur mon compte FB un lien pour une vidéo super bien faite par un convaincu de la Permaculture.

Cette vidéo est non seulement bien faite dans ses explications et j'avoue, elle m'a permis de modifier ma pensée sur certains animaux mais aussi et surtout pour prouver que la Nature est un magnifique lieu de PARTAGE entre l'homme, la flore et la faune.
Merci à Damien pour ses explications.
Si ce genre de vidéos vous intéresse, vous pouvez vous abonner sur sa page FB.

D'autres articles sur la Permaculture, cliquez ici.
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jeudi 21 janvier 2016

Le Cantal: la vallée de l'Aubrac vue du ciel

L'Aubrac

La vallée de l'Aubrac ou plateau de l'Aubrac est une zone située à cheval sur les départements de la Lozère, du Cantal et de l'Aveyron.
Le massif culmine au sud à 1 469 m au signal de Mailhebiau.
C'est un massif volcanique relativement ancien (6 à 9 millions d'années) par rapport aux volcans de la chaîne des Puys qui eux, n'ont que quelques milliers d'années.
Si vous voulez comprendre pourquoi nous aimons cette région, regardez ce petit film enregistré via un drone. Juste superbe (pour nous)
Nous, on aime !
Autres articles sur le Cantal
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Demain. Ce sera mieux !

Et si Demain, un autre monde était possible !

Demain ; Mélanie Laurent et Cyril Dion
Demain, j'y crois. Merci Mélanie Laurent et Cyril Dion
Ce 13 janvier 2016, restera une date importante pour moi.
Je suis allé voir le film documentaire de Mélanie Laurent et de Cyril Dion, "Demain".
Hier, j'espérais qu'un autre Monde était possible. Je le souhaitais de tout cœur avec un peu plus de partages, d'écoute de l'autre, de respect de la Nature, ....
Aujourd'hui, je sais que c'est en marche.
Cela existe et cela va s'amplifier !
Dans le Partage, l'Ecoute et le Respect de la Nature !

Mais comment un film peut-il faire autant de bien ?
De quoi parle ce film ?
"Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?
Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter.
Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation.
En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…"


Et moi, je crois en ce Monde !

mercredi 20 janvier 2016

Chouette !? "Elle" va de plus en plus mal !

Encore une ambiguïté de cette maladie !

Le coordinateur des transplantations vient d’envoyer un mail. La cirrhose provoquée par son hépatite auto-immune gagne de plus en plus de terrain. Son foie se dégrade.
Suite à sa dernière prise de sang (qui s’est mieux passée que les précédentes), le score de Meld a fortement progressé. Son bilan sanguin se dégrade de plus en plus et « elle » se rapproche du haut de la liste.
Et voilà, « chouette !, ?! ».
Un sentiment entre espoir d’une transplantation et désespoir de la dégradation de son état ; entre fin d’une pression et début d’une autre ; entre inquiétude et soulagement ; entre crainte et …. une autre crainte ; ….
Toutes les personnes qui ont subi une transplantation ont dû ressentir ce sentiment et je l’avoue, c’est troublant. Dans ma vie, jamais, je n’avais eu une telle ambiguïté !
Mais, en voyant son état se dégrader depuis plusieurs semaines, j’avoue que j’avais « l’espoir » de recevoir ce résultat. Qu'on en finisse au plus vite avec cette attente usante.
De plus, ses prises de sang tous les 15 jours sont de plus en plus douloureuses. Même si cela dépend de l’infirmière.
L’hépatologue a, pourtant, demandé que l’on lui fasse ces prises de sang avec des aiguilles pédiatriques

Qu'est-ce que "la Mort cérébrale" ?

La Mort cérébrale ?

Pour les réanimateurs, déclarer un patient en état de mort cérébrale (également appelé "mort encéphalique", "coma dépassé", "coma de stade 4") signifie que le cerveau a une activité nulle.
On parle d'ailleurs d'électroencéphalogramme plat.
Seuls les poumons et le cœur fonctionnent, grâce à l'assistance d'une machine ; le cerveau lui-même est mort.
En effet, cet organe ne reçoit plus de sang, et donc plus d'oxygène, ce qui se voit très bien par angiographie (technique d'imagerie avec injection d'un produit de contraste).

Voici donc le lien pour un article certes parfois un peu compliqué mais en tout cas très bien fait.
Il a été publié sur http://www.allodocteurs.fr/, ce 18 janvier 2015.

Pour lire l'article complet, cliquez ici.

La mort encéphalique
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mardi 19 janvier 2016

Transplantations: Des rejets d'organes solutionnés !

DE REJETS D’ORGANES INEXPLIQUÉS ENFIN COMPRIS

Un article pleins d'espoirs pour les nombreuses personnes en attente d'une transplantation.
On n'est peut-être qu'au début mais ... ça avance !

Dre Marie-Josée Hébert et Mélanie Dieudé. Photo : CRCHUM
Des chercheurs canadiens – dont la Dre Marie-Josée Hébert et Mélanie Dieudé, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) – ont découvert une nouvelle structure cellulaire responsable de rejets jusqu’alors inexpliqués lors de greffes d’organes.
«Nous sommes enthousiastes, parce que ça change un paradigme de base dans le domaine de la transplantation », a indiqué la Dre Hébert. Explications en quatre étapes d’une trouvaille qui pourrait révolutionner les greffes.

UNE GREFFE SUR DIX EST REJETÉE

Habituellement, c’est une réaction du système immunitaire du receveur face au greffon – considéré comme un intrus – qui cause le rejet des greffes. Lors d’une transplantation, les médecins s’assurent que le donneur et le receveur sont compatibles pour les groupes sanguins et les antigènes HLA (une sorte de carte d’identité unique à chaque personne), pour minimiser les risques. Malgré tout, 10 % des greffes donnent lieu à un rejet.

COUPABLES : NOS VAISSEAUX SANGUINS

Surprise : les chercheurs ont découvert que des patients réagissent contre des composantes de leurs propres vaisseaux sanguins, avant même de recevoir une greffe. « Nos vaisseaux sanguins, lorsqu’ils sont endommagés, vont alerter notre système immunitaire contre nous et contre les mêmes composantes dans un greffon », explique la Dre Hébert.
Les vaisseaux le font en relâchant de petites vésicules membranaires « qui contiennent un système enzymatique qui permet d’envoyer des messages très actifs au système immunitaire », précise-t-elle.

POSSIBLE DE LES NEUTRALISER

Bonne nouvelle : l’équipe de la Dre Hébert a trouvé une façon de bloquer le « moteur enzymatique » de ces petites vésicules à l’aide d’un médicament déjà utilisé chez les humains pour traiter certains cancers de la moelle osseuse, le bortézomib (à mémoriser en vue de votre prochaine partie de Scrabble). Son effet ? Grâce à lui, le système immunitaire ne réagit plus aux alertes. « Les résultats sur des cellules en culture et chez l’animal sont prometteurs et une étude clinique chez l’humain est en cours », précise un communiqué du CRCHUM. (Montréal)

TRAITER RECEVEURS ET ORGANES

Ces découvertes pourraient sauver des vies, en permettant la réussite de plus de transplantations. Receveurs et organes pourraient être traités avant l’opération. « Maintenant, on ne met plus les organes à transplanter seulement sur la glace, fait valoir la Dre Hébert. On les met sur machine, dans un circuit fermé où on les perfuse. On peut rajouter des médicaments dans ce circuit. »

ESPOIRS !!
Sources : Marie Allard La Presse
Pour voir le communiqué du Centre hospitalier de Montréal, cliquez ici.

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lundi 18 janvier 2016

Des Cellules souches dans le foie: c'est pour bientôt !

Une très belle perspective d’avenir pour plusieurs maladies du foie.

Cet article est paru dans le magazine « … » édité par l’UCL ST Luc à Bruxelles

Parmi les nombreux projets de recherche menés à l'hôpital St Luc de Bruxelles, HEPASTEM® est en passe de devenir une véritable success story !
Ce produit de thérapie cellulaire a pour ambition de guérir plusieurs maladies métaboliques avec UNE cellules souche !


Le foie est un peu l’usine de traitement de l’organisme.
Il produit du cholestérol, régule le taux de sucre et stocke certaines graisses.
Il active des vitamines et certaines hormones et produit les nombreuses enzymes qui permettent de métaboliser et détoxifier certaines substances (médicaments, alcool, ammoniaque, etc.).
«De nombreuses maladies (rares) métaboliques sont provoquées par l’absence de l’une ou l’autre enzyme normalement produite par le foie», explique le Pr Étienne Sokal, chef du Service de  gastroentérologie et hépatologie pédiatrique de Saint-Luc.

Implanter des cellules souches

«Mis à part des régimes alimentaires, souvent contraignants, la plupart de ces maladies n’ont pas de traitement spécifique», poursuit le médecin. «Nous avons alors eu l’idée de transférer l’enzyme manquante dans le foie, afin qu’elle y assure sa fonction
Théoriquement, il suffirait de transplanter un foie sain à chaque patient. Mais à cause de la pénurie d’organes, c’est impossible à mettre en œuvre dans la pratique.
«Nous avons alors découvert une cellule souche(1) hépatique qui, implantée dans le foie du  patient, y diffuse l’enzyme manquante
Des cellules souches bientôt implantées dans le foie
Des cellules souches
Ainsi, le foie d’un seul donneur suffirait à aider des centaines de patients!
Une cellule pour plusieurs maladies
L’avantage de ce nouveau médicament de thérapie cellulaire, baptisé HepaStem®, est que cette cellule souche peut agir sur plusieurs maladies métaboliques. «Pour les études, nous en avons sélectionnées deux : la maladie de Crigler-Najjar (une sorte de jaunisse) et le déficit du cycle de l’urée (transformation de l’ammoniaque en urée).
Nous avons déjà traité 23 enfants avec HepaStem®,  dont 15 à Saint-Luc, pour une demi-douzaine de pathologies différentes.

Vidéo explicative HepaStem®, 


Le médicament est  encore en phase d’études cliniques, afin de préciser les bons dosages et d’évaluer les effets secondaires.
Au vu des résultats positifs obtenus, nous avons bon espoir qu’il soit mis sur le marché belge à l’horizon 2017-2018

De quoi changer la vie de milliers de patients à travers le monde…

(1) Une cellule souche est une cellule indifférenciée, c’est-à-dire qui n’a pas encore de fonction définie. Elle est capable de s’auto-renouveler, de se différencier en d’autres types de cellules et de se multiplier.
Sources : revue «Saint Luc Magazine »  http://www.saintluc.be/actualites/saint-luc-magazine.php


Ode au Don d'organes

Un don de vie

J'ai trouvé sur FB cette véritable ode au Don d'organes.
Superbe texte rempli d'amour et de partage!
Le chat: don d'organes. Philippe Geluck
Un jour viendra où mon corps recouvert d'un drap blanc, soigneusement tiré aux quatre coins du lit, restera immobile sur un lit d'hôpital parmi la rumeur des vivants et les affres des mourants.
À un moment donné, un médecin constatera que mon cerveau a cessé de fonctionner et, qu'à tous égards, la vie m'a quitté.
Quand cela arrivera, n'essayez pas de me maintenir artificiellement en vie au moyen d'un appareil.
Et ne parlez pas de mon "LIT DE MORT".
Dites plutôt "LIT DE VIE" et laissez emporter mon corps pour qu'il serve à donner à d'autres une vie plus riche...
Qu'on donne mes yeux à celui qui n'a jamais vu le lever du soleil, le visage d'un bébé ou l'amour dans le regard d'une femme...
Qu'on donne mon cœur à celui dont le cœur n'a été qu'une cause permanente de souffrance...
Qu'on donne mon sang à l'adolescent qu'on a sorti des débris de sa voiture afin qu'il vive assez longtemps pour voir jouer ses petits enfants...
Qu'on donne mes reins à celui qui doit recourir de semaine en semaine au rein artificiel...
Qu'on prenne mes os, mes muscles, tous les nerfs et les tissus de mon corps et qu'on trouve le moyen, grâce à eux, de faire marcher un enfant paralysé...
Qu'on explore tous les recoins de mon cerveau.
Qu'on en prenne la matière s'il le faut, afin qu'un jour un jeune garçon privé de la parole soit capable de crier sa joie et qu'une petite fille sourde puisse entendre la pluie battre contre les vitres...
S'il faut mettre quelque chose en terre, que ce soit mes fautes, mes faiblesses et tous mes préjugés à l'encontre de mes semblables."


Texte paru dans la page FB "Bonheur pour tous" (10/09/2013)

Merci à Martine Hinner de me l'avoir fait découvrir !
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Humour: quelques photos ou vidéos sympas (1)

La Chatculture

Tiens, je n'ai pas encore vu cette culture-là dans notre potager !

Cerf impressionnant !

Lui au moins, il a des bois ! Pas simple tous les jours !
ça, c'est des bois !

Chat alors !

Cool !

Chat-tastrophe


dimanche 17 janvier 2016

Témoignages: Jomah Lomu: le plus grand rugbyman

C'était une légende du rugby. Sans doute la première star du ballon ovale.

Jonah Lomu (1975 - 2015)
Le Néo-Zélandais Jonah Lomu (1975 – 2015) est mort d’un arrêt cardiaque ce mercredi 18 novembre 2015 à l'âge de seulement 40 ans.
Ses statistiques sont affolantes : sous le maillot des All Blacks, l'équipe néo-zélandaise, il marqua au total 37 essais en 63 sélections de 1994 à 2002.
La légende est née sportivement le 18 juin 1995 au stade de Newlands au Cap (Afrique du Sud).
Jonah Lomu fut le premier à disposer d'un grand gabarit (1,95 m, 118 kilos) et à courir aussi vite (10,8 secondes sur 100 mètres).
Cette puissance dévastatrice lui a permis d'inscrire de nombreux essais ou de ménager des espaces pour ses partenaires.
À 20 ans, il est le premier joueur rémunéré 150 000 euros par an, alors que le rugby sort à peine de l'amateurisme.
Mais son ascension sportive a été très vite été freinée.

Sa maladie

En 1997, une maladie génétique rénale rare est diagnostiquée : un syndrome néphrotique.
Ce n’est que le premier des nombreux rebonds que connaîtra son parcours.

Petit déjeuner au lit ! Mignon !!

Le Hamster: vive le Dimanche !

Le dimanche, rien de tel qu'un petit déjeuner au lit ....

Même pour un hamster !

Retrouvez tous les "Humeurs de Maëlle" (12 ans) ici.

mercredi 13 janvier 2016

Don d'organes: le ressenti des proches (1)

Comment vivre au quotidien avec une personne en attente d’une greffe (1) ?

Comment gérer le stress de l’attente, les inquiétudes des proches (amis, familles, …) ?
Comment ne pas culpabiliser la patiente ?
Pourquoi faut-il oser demander de l’aide ?

Une petite info pour comprendre cet article: en bleu = une vision générale. En orange = "ma vision, mon ressenti ou "nous sommes passés par là"

Ce sera une greffe !

Au départ, il y a cette annonce : « Il va falloir envisager une greffe. » C’est presque toujours un choc pour les proches, même s’ils comprennent que la transplantation est, le plus souvent, la seule alternative pour la personne aimée. Pour nous, ce fut un soulagement !
Comme nous l’avons vu, lorsque le greffon provient d’un donneur décédé, le temps d’attente varie beaucoup selon les situations, le ou les organes concernés, le degré d’urgence de la transplantation, les critères médicaux de compatibilité, etc. Vu la pénurie de donneur, la durée d’attente varie donc de quelques heures (très rarement) à plusieurs années. (Actuellement 19 mois)

Un Sentiment d’impuissance.

Pour l’entourage, la période avant la greffe est souvent la plus difficile. Les proches ressentent un fort sentiment d’impuissance face à la dégradation inexorable de l’état de santé de la personne en attente de greffe.
Ils traversent, en alternance, des moments de crainte et d’espoir.
Ce stress très important peut avoir des répercussions physiques et psychologiques sur eux.
L’idéal, à ce moment-là est de parvenir à exprimer ses inquiétudes, à un ami ou un professionnel et ainsi diminuer le niveau d’angoisse. De  même, recevoir les bonnes informations est essentiel. Les proches ont parfois la sensation d’être peu entourés par les médecins dans ces moments si difficiles. Dès lors, il ne faut pas hésiter à poser de questions et prendre les devants, trouver les bons interlocuteurs pour répondre à ces interrogations, … (médecins, infirmières, associations, etc.)
Dans notre cas, certains médecins étaient parfois un peu sceptiques avant la décision de mettre sur la liste. Mais dès que le Professeur Lerut, chef de service Transplantation abdominale a pris sa décision, cela a totalement changé  et ils sont devenus beaucoup attentifs.

Le stress de l’attente

Attendre un greffe
Et, chaque jour, c’est la perpétuelle attente du coup de fil, le téléphone portable toujours allumé avec la crainte de ne pas entendre l’appel, l’adaptation de l’emploi du temps : moins de sorties, des invitations déclinées, de rares vacances à proximité pour pouvoir se rendre rapidement à l’hôpital (idéalement environ 2 h), au cas où.
À la maison, il faut pallier les besoins du quotidien, la lourdeur des traitements et parfois la perte d’autonomie de la personne malade (besoin d’une chaise roulante), en prenant garde qu’elle ne le vive pas comme un renvoi vers son incapacité à agir. Il est important de se dire que ce n’est qu’un épisode et qu’après l’opération, chacun retrouvera sa place et son rôle.
Et brusquement, tout repose sur vos épaules, c’est à vous de gérer un maximum. La fatigue de la personne en attente de greffe est de plus en plus importante, et pourtant il faut continuer à mener une vie normale, aller travailler, s’occuper des enfants (études, sandwichs, …), faire les lessives et repasser le linge.
On se sent peu aidé au quotidien.


Dans la deuxième partie de l'article (ci-dessous), nous parlons de la relation avec "la famille", avec le "patient", du fait qu'il ne faut surtout pas le culpabiliser et nous terminons par le rôle de l'entourage et quelques conseils en conclusion.

Sources: personnel + http://www.prochedemalade.com/

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Don d'organes: le ressenti des proches (2)

Comment vivre au quotidien avec une personne en attente d’une greffe ? (2)


Voici donc la deuxième partie consacré au "vivre au quotidien avec un patient".
Si vous voulez tout d'abord lire la première partie, cliquez ici.

Un petit rappel: en bleu = une vision générale. En orange = "ma vision, mon ressenti ou "nous sommes passés par là"

Et la famille ?

Durant cette longue période, le quotidien des familles est mis entre parenthèses et on a l’impression de vivre au ralenti, à côté du monde réel.
Pour éviter d’être noyé sous les contraintes matérielles, administratives ou financières et prévenir les problèmes, il est utile de faire le point sur la situation sociale de la personne en attente de greffe, en faisant un bilan social avec une assistante sociale de l’hôpital ou du centre de greffe. (Pas toujours disponible)
On peut aussi rencontrer une assistante sociale de proximité (prendre contact avec sa Mutuelle) afin d’essayer d’organiser une « aide-ménagère à domicile » J’ai téléphoné ce matin sur le conseil d’une amie. Il est important d’oser demander et mettre son orgueil de côté. Ce fut difficile pour moi, mais je l’ai fait !
Ces aides peuvent aussi aider les familles avec de jeunes enfants, à prévoir un mode de garde pour les absences fréquentes du domicile.

Et avec le patient ?

Pendant cette période de maladie, il y a parfois une complicité renforcée, des couples ou des familles plus soudés, des moments privilégiés et de longues discussions, notamment lors des hospitalisations. Chaque membre du cercle des intimes doit s’efforcer par ailleurs de préserver les conditions d’une vie normale, malgré la maladie. Mais ce n’est pas évident lorsque certains enfants sont des ados !
Et comme, les situations ne sont pas toutes identiques. Dans certains cas, le silence s’installe. Submergés par l’émotion, les proches n’osent pas aborder le sujet, évoquer la greffe ou parler de l’avenir avec la personne malade. L’évolution de la maladie peut aussi faire naître des tensions. Les émotions et les attitudes de la personne malade fluctuent selon les moments, et ses réactions sont difficiles à anticiper. Elle peut manifester une certaine forme d’impatience légitime, un désintérêt vis-à-vis d’événements de la vie courante et du quotidien de la famille, un agacement à l’égard de ses proches, jugeant parfois leur comportement trop protecteur ou infantilisant.
Les proches qui ont vécu ces étapes soulignent l’importance du maintien d’une bonne communication avec la  personne malade, mais aussi des membres de l’entourage entre eux : famille, fratrie, amis.
Soigneur = guérison Le Chat

Ne pas « culpabiliser » le malade

D’un autre côté, même si l’état de santé de la personne en attente de greffe est très dégradé,  il faut la laisser le plus  possible être actrice de sa vie, ne pas se substituer à elle et ne pas l’enfermer dans sa maladie.
En fait, la bonne distance avec la personne malade, c’est la distance habituelle tant que cela est réalisable. La vie normale doit continuer autant que possible, notamment durant la période d’attente de greffe. Mais cette période est de très courte durée. Chez nous, ce fut le cas au début mais chaque mois qui passait, sa fatigue augmentait de plus en plus et il fallait cibler les actions à faire.  Et au bout de 16 mois, ce fut l’hémorragie critique et depuis lors, son état se dégrade quotidiennement ! Chaque jour, elle essaie de faire une seule action !

Rôle de l’entourage

mardi 12 janvier 2016

De l'Humanité envers les animaux !

Les Humeurs de Maëlle: enfin de l'Humanité !

Une Vidéo qui fait plaisir, sourire et peut-être versé une petite larme d'émotion.

Quand l'être Humain fait preuve de gentillesses et de protections envers les animaux !
Tout comme dans le film que j'ai vu avec mon papa, "Demain" de Cyril Dion, je vois qu'il y a des gens bien et qu'il faut encore croire au positif !

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lundi 11 janvier 2016

Améliorer la Loi Belge du Don d'organes

La LOI belge sur le Don d’organes, c’est bien. MAIS :
« Et si on adaptait la Loi pour cela devienne PARFAIT ! »

Drapeau belge
Comme nous l’avons vu dans nos précédents articles, il est important, en Belgique, de se signaler comme Donneur d’organes via une signature à la Commune.
Voici à nouveau, quelques questions importantes que vous vous posez peut-être.

Sommes-nous réellement concernés ?

Demain, n’importe qui pourrait avoir besoin d’un organe.
C’est donc un superbe acte de solidarité de décider d’être « donneur de vie » à son décès, en acceptant que ses organes soient prélevés pour servir à d’autres qui en ont besoin pour vivre.

Pourquoi est-il important d’être donneur de ses organes ?

Parce qu’en Belgique près de 1300 patients par an ont besoin d’un organe pour guérir ou survivre. Seuls 2/3 d’entre eux vont disposer de cet organe.
Cela signifie que, potentiellement, jusqu’à 300 personnes vont mourir faute d’un organe disponible ou parce que leur état au moment de l’opération ne sera plus assez « solide ».
Nous sommes nombreux à avoir une vision très positive du Don d’organes, et pourtant à ne pas l’avoir signalé auprès de notre Commune.
Pourquoi ? Parce que l’on croit que tout est automatique, parce que ça prend du temps, parce que cela implique de penser à sa mort (ce qui n’est jamais évident), ….
Et si maintenant, on s’y mettait tous ?

 Que dit la législation ?

Qui ne dit mot consent. La loi de 1987 nous considère tous comme des donneurs potentiels et autorise le prélèvement d’organes sur le corps humain, pour remplacer un organe malade par un organe sain.
MAIS : si on n’a pas rempli le formulaire officiel, à notre décès, notre famille (1er degré et conjoint) peut s’opposer à ce don.
Pour éviter que nos proches n’aillent à l’encontre de notre souhait, si on est belge ou résidant depuis au moins 6 mois sur le territoire, nous devons émettre notre volonté expresse d’être (ou de ne pas être) donneur d’organes après décès auprès du Service Population de notre Administration Communale de notre domicile.

ACTUELLEMENT, comment valider mon désir d’être «donneur d’organes » ?

Il faut se rendre personnellement au Service Population de votre Maison Communale avec le formulaire officiel (ci-joint ou disponible à la Maison Communale directement). Celui-ci stipule que nous voulons être donneur d’organes (ou pas) après votre décès. Les données encodées sont imprimées sur papier avec mention de la date, notre signature et cachet de l’administration communale. Un exemplaire nous est remis et l’autre est transmis au Registre National situé au Ministère de la Santé Publique.
A partir de ce moment-là, nous serons le seul à pouvoir modifier notre demande. Notre famille ne pourra plus aller à l’encontre de notre désir.

ET SI ON AMELIORAIT LOI :

Le principe de signer à la Commune afin d’être certains que tout soit officiel est une très bonne chose MAIS :
Pourquoi ne pas demander d’office à chaque concitoyen de prendre position lors du changement de CARTE d’IDENTITE.
Ceci signifierait qu’en moins de 10 ans, tous les Belges auront pu signaler leur position.
Il suffirait de laisser 3 possibilités :

1. OUI, je m’inscris comme DONNEUR
2. OUI, je m’inscris comme NON DONNEUR
3. NON, je préfère, actuellement, ne pas m’inscrire.


Les décisions positives (1 et 2) seraient actées au Registre National (comme actuellement).
Il suffirait de produire avec Beldonor.be, un leaflet complet expliquant les différentes positions possibles, les arguments et les fausses croyances (ex : Les grandes religions sont négatives pour le Don d’organes : FAUX. Toutes les Grandes Religions  ont donnés un avis positifs à ce sujet).

samedi 9 janvier 2016

Les Ambigüités de la Cirrhose Hépatique

L'Hépatite Auto immune: jeux de poker ?

Comme nous l’avions vu dans l’article « L’Hépatite auto immune, les autres désagréments» et pour éviter les complications suite à l’évolution de cette maladie, il faut essayer de :
- prévenir les infections : toute infection bactérienne est traitée rapidement, les gestes invasifs sont limités, les personnes sont vaccinées contre les hépatites A et B, la grippe et le pneumocoque
- prévenir de l'hémorragie digestive : en présence de varices œsophagiennes moyennes ou grosses, le médecin prescrit des médicaments bêtabloquants ou réalise des ligatures préventives (toutes les 6 semaines en moyenne)
Et malheureusement, c’est là que se situe toute l’ambigüité de ces traitements :

L'ascite

C'est une complication devant être traitée rapidement.
Les médicaments utilisés sont des diurétiques, produits destinés à augmenter l'élimination urinaire, en attirant le liquide stagnant dans la cavité abdominale vers l'appareil rénal.
MAIS L'utilisation des diurétiques en cas de cirrhose est dangereuse. En effet, ils sont susceptibles d'aggraver la diminution de la quantité de sang circulant et d'entraîner des troubles concernant les électrolytes (sodium, potassium). De plus, à trop forte dose, ils sont néfastes pour les reins.
image de l'ascite dans le ventre.

L'encéphalopathie hépatique

jeudi 7 janvier 2016

Maltraité, il a mérité de la douceur !

"Les Humeurs de Maëlle": un chien maltraité reçoit des caresses pour la première fois

Un chien maltraité reçoit des caresses
En Roumanie, un refuge a recueilli un jeune chien battu et maltraité.
Lorsqu’une employée s’approche de lui, l’animal est effrayé.
Il s’attend à être frappé et commence à gémir et à pleurer avant même qu’elle ne le touche.
Mais peu à peu, il comprend que cette femme veut seulement lui donner de l’affection et il a rapidement appris à apprécier les caresses.
Il est désormais en meilleure forme et a été adopté par une famille d’accueil en Grande-Bretagne.
MAIS que je n'aime pas l'homme quand il fait du mal gratuitement et ne respecte pas les êtres vivants quelqu'ils soient !
et comme souvent, la douceur, la compassion, le positif peut solutionner tant de problèmes.

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mercredi 6 janvier 2016

Témoignages: Athena 12 ans: Respect !

Atteinte d’un cancer à 12 ans, elle continuait à voir la vie positivement

Un matin de décembre 2013, Athena Orchard a découvert une étrange bosse en se réveillant .
Elle ne se doutait pas que cette bosse lui enlèverait la vie peu de temps après.
Le jour de Noël 2013, la jeune fille de 12 ans perd connaissance.
On découvre qu’elle était atteinte d’un cancer osseux.
Athena subit alors une intervention chirurgicale de 7 heures et demie pour enlever la tumeur dans sa colonne vertébrale, intervention qui sera complétée par une chimiothérapie extrêmement lourde.
Athena Orchard: positivisme !
La jeune adolescente perd ses cheveux et beaucoup de son capital santé mais garde son positivisme et son enthousiasme.
Elle n’avait pas beaucoup de chances de survie

Humour: "Enfants avant 1980 ?"

Si vous êtes nés avec 1980, comment avez-vous fait pour survivre ?

- Enfants, nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags, ni ABS !
- Voyager à l’arrière d’une camionnette était une promenade sympa.
- Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb.
- Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et portes !
- Quand nous partions à vélo, même en ville, nous n'avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux !
- Nos parents ne portaient pas plainte contre la Commune parce qu'il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber !
- On buvait de l'eau du robinet, du jardin ou là où on en trouvait jusqu’à ce qu'on n'ait plus soif ! On n'avait pas de bouteille minérale.
- Nous allions pêcher les crevettes et les crabes à la mer du Nord. On les mangeait et on ne tombait pas malades pour ça !
- On se faisait des petites voitures (caisse à savon) avec des vieux patins à roulettes et des vieilles roues de voiturette et on se laissait aller dans les côtes pour s'apercevoir qu'on avait oublié de mettre des freins. Après être rentrés dans les buissons à quelques reprises, on solutionnait le problème.
- On grimpait dans les arbres, on tombait et on remontait dedans.
- On se laissait tomber par terre ! Le 100 n'intervenait pas à chaque chute !
- On sortait jouer « le matin » à la seule condition de rentrer pour l'heure du repas « du soir ». Et en plus, pas de téléphones portables donc  personne ne pouvait nous joindre de la journée.
- On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n'y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents. Personne n'était coupable sauf nous-mêmes !
- On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards mais on n'a jamais fait brûler des voitures !
- On marchait 5 km pour aller à la piscine parce que c'était chouette la piscine.

mardi 5 janvier 2016

L'Hépatite auto immune, les autres désagréments

Les autres désagréments de l'hépatite auto immune

Nous allons commencer aujourd'hui un ensemble de 2 articles un peu moins sympas mais obligatoires pour expliquer les ennuis provoqués par l'hépatite auto immune.
Nous avons vu dans les articles précédents un nombre important de problèmes et de symptômes provoqués par cette maladie. On y a parlé des varices œsophagiennes et leurs hémorragies, des ponctions d'ascites, de l'encéphalopathie, des nombreuses hospitalisations, des médicaments avec effets secondaires,....
Afin de comprendre la situation qu'"elle" vit actuellement, chaque fois qu'elle est concernée, le mot du titre sera en ORANGE.
Pour comprendre: l'ascite ! Pour la photo "maintenant",
 il y a eu une ponction d'ascite de 5 litres, il y a 1 semaine !!!
Et l'ictère (jaunisse)est également très visible
L'ascite suite à l'hépatite autoimmune  
Maintenant                                    Avant
Et ce ne sont pas encore les seuls soucis. En voici encore quelques autres :

L’ictère (jaunisse)

C'est dû à l’augmentation du taux de bilirubine conjuguée dans le sang. La bilirubine vient de la dégradation de l’hémoglobine lors de l’opération de recyclage des vieux globules rouges.

lundi 4 janvier 2016

Avant, Maintenant ou Demain ?

La vieille dame et le sac plastic

A la caisse d’un supermarché, une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit:
« Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources! »
La vieille femme s’excusant auprès de la caissière expliqua:
« Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps. »


Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta:
« Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps! »
Les courses et les sacs plastiques
La vieille dame se retournant admît qu’à l’époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de limonade et de bière au magasin qui les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises.
À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées,
mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.


De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.


À l’époque, on lavait les couches de bébé avec du savon ; on ne connaissait pas les couches jetables ni les lingettes. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans un machine avalant 3000 watts à l’heure.