Millième greffe du foie chez l'enfant à l'UCL
À l'hôpital SAINT-LUC (UCL Bruxelles), la millième greffe du foie chez l'enfant a été réalisée en avril 2015.L’occasion de revenir sur une technique et un suivi innovants.
Chaque année, une trentaine d’enfants, pour la plupart âgés de moins de trois ans, bénéficient d’une transplantation hépatique à Saint-Luc.
« Dans 95% des cas, il s’agit d’une greffe par donneur vivant », explique le Pr Raymond Reding, responsable de l’Unité de chirurgie et transplantation pédiatrique.
« Un morceau de foie est prélevé chez un membre proche de la famille (un des deux parents, le plus souvent) et transplanté au petit patient.
Ce greffon va s’adapter au poids et à la taille de l’enfant et grandir en même temps que lui.
Quant au donneur, les 20% de foie qui lui auront été prélevés se régénéreront en trois mois ».
Un suivi innovant
Même s’il vient d’un membre de la famille, le morceau de foie greffé demeure un corps étranger dans l’organisme de l’enfant.Pour éviter que son système immunitaire n’attaque le greffon, le receveur doit donc prendre un traitement antirejet, à vie.
« Pendant longtemps, on a administré de la cortisone qui pouvait entraîner de gros effets secondaires: blocage de la croissance, infections à répétition, ostéoporose précoce, etc. »
Pour éviter cela, l’équipe du Pr Reding a été la première, au début des années 2000, à remplacer la cortisone par un autre traitement antirejet (à base de tacrolimus et d’anticorps monoclonaux), tout aussi efficace et mieux toléré.
L'hôpital mobilisé
Chaque greffe de foie mobilise un nombre impressionnant de personnes.« Outre les médecins spécialistes (pédiatres-hépatologues, chirurgiens, anesthésistes, intensivistes (soins intensifs), radiologues pédiatriques, etc.), ces procédures font aussi intervenir les coordinatrices de transplantation, des infirmières, des kinés, des diététiciens, des biologistes des laboratoires d’analyse, etc.
Au final, tout un segment de l'hôpital voit passer ces enfants ! »
On avance et chaque jours qui passent, des évolutions arrivent mais actuellement, nous avons toujours besoin de donneur.
En Belgique, merci de penser à vous inscrire à la Commune pour valider votre choix.
En France, merci de le dire à vos proches !
Sources : Saint-Luc Magazine n°36 (décembre 2015 - janvier & février 2016)
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