Ses collègues lui offrent 213 jours de congé

France: Ses collègues lui offrent 213 jours de congé pour s’occuper de son fils malade 

Et en Belgique ?

Chers (certains) politiciens belges, journalistes de certains journaux belges , syndicats belges, alors que vous discutez ou refusez ou craignez le "don de congés" entre collègues pour s'occuper (au minimum) d'un enfant malade, il serait peut-être intéressant d'ouvrir votre vision. Comme vous le verrez ci-dessous, à aucun moment on ne parle de jalousie, de "non c'est à l'Etat à tout faire", .... Il y a juste des personnes qui veulent aider d'autres personnes pour le bien d'un enfant. Et cela marche en France. Pour rappel, ce n'est pas très loin !!
Alors merci, chers "responsables" de vous rendre compte que nous, citoyens, nous sommes capables de réfléchir et d'assumer nos choix.
Et entre nous, j'espère pour vous que vous n'aurez jamais un enfant gravement malade voire un proche en attente d'un don d'organe ou atteint d'une maladie grave et contraignante !!
Pour vous aider un peu dans votre réflexion, voici un petit article de ce qui se passe chez nos voisins !

En France, la loi Mathys fait encore des heureux.

En France, une maman de 44 ans a pu bénéficier des avantages de la loi sur les RTT mis en place pour venir en aide aux personnes dans son cas.
A Evron, en Mayenne, Sandrine vient en effet de se faire offrir un jolie cadeau par ses collègues: 213 jours de congé.Du temps libre que celle-ci va pouvoir mettre à profit pour s’occuper de son fils Noah, neuf ans, atteint d’une tumeur au cerveau.
Mère de trois enfants qu’elle élève seule depuis la mort du papa en 2007, elle doit aujourd’hui jongler entre l’emploi du temps de ses jumeaux de 13 ans et la thérapie de son fils malade. 
« Noah a été opéré le 17 novembre, à Villejuif. On lui a enlevé sa tumeur.
Il a repris les séances de chimio au début du mois.
Il en aura trois en tout, suivies par vingt-huit séances de radiothérapie. » explique-t-elle à Ouest France.
Un traitement lourd pour l’enfant comme pour la maman qui a d’abord été en arrêt maladie puis en arrêt de travail.

Un cadeau commun

Mais devant sa perte de salaire « de 10% à 15% », ses collègues ont décidé de lui porter secours. 
« Étant donné sa situation, il fallait l’aider. Et puis, quand c’est un enfant qui est malade, ça nous prend au cœur.

Donner ses RTT pour aider son collègue !

Avec une collègue, Edvina, on est allée voir notre chef », explique Stéphanie, l’une de ses collègues, à Ouest France. 213 jours lui ont ainsi été offerts par ses collègues.
Un don « volontaire, anonyme et irréversible » rajoute Sylvie Establie, responsables des ressources humaines de l’entreprise qui a sollicité les 300 employés.
« Les ouvriers de tous les ateliers, les gens des bureaux, les adjoints, les chefs, le directeur… », tous se sont mobilisés afin de lui permettre de rester aux côtés de son fils durant pratiquement dix mois.
C’est donc grâce à la loi Mathys du nom d’un enfant décédé en 2012 et dont le père s’était vu offrir des jours de RTT par ses collègues, que Sandrine a pu bénéficier de ce cadeau.
Un avantage dont avait également bénéficié Frédéric Maire, début d’année en Auvergne, qui avait reçu 285,2 jours pour s’occuper de sa petit Louann atteinte d’une leucémie.

Sources: http://fr.metrotime.be/2015/12/29/must-read/france-ses-collegues-lui-offrent-213-jours-de-conge-pour-soccuper-de-son-fils-malade/

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