La LOI belge sur le Don d’organes, c’est bien. MAIS :
« Et si on adaptait la Loi pour cela devienne PARFAIT ! »
Comme nous l’avons vu dans nos précédents articles, il est important, en Belgique, de se signaler comme Donneur d’organes via une signature à la Commune.
Voici à nouveau, quelques questions importantes que vous vous posez peut-être.Sommes-nous réellement concernés ?
Demain, n’importe qui pourrait avoir besoin d’un organe.C’est donc un superbe acte de solidarité de décider d’être « donneur de vie » à son décès, en acceptant que ses organes soient prélevés pour servir à d’autres qui en ont besoin pour vivre.
Pourquoi est-il important d’être donneur de ses organes ?
Parce qu’en Belgique près de 1300 patients par an ont besoin d’un organe pour guérir ou survivre. Seuls 2/3 d’entre eux vont disposer de cet organe.Cela signifie que, potentiellement, jusqu’à 300 personnes vont mourir faute d’un organe disponible ou parce que leur état au moment de l’opération ne sera plus assez « solide ».
Nous sommes nombreux à avoir une vision très positive du Don d’organes, et pourtant à ne pas l’avoir signalé auprès de notre Commune.
Pourquoi ? Parce que l’on croit que tout est automatique, parce que ça prend du temps, parce que cela implique de penser à sa mort (ce qui n’est jamais évident), ….
Et si maintenant, on s’y mettait tous ?
Que dit la législation ?
Qui ne dit mot consent. La loi de 1987 nous considère tous comme des donneurs potentiels et autorise le prélèvement d’organes sur le corps humain, pour remplacer un organe malade par un organe sain.MAIS : si on n’a pas rempli le formulaire officiel, à notre décès, notre famille (1er degré et conjoint) peut s’opposer à ce don.
Pour éviter que nos proches n’aillent à l’encontre de notre souhait, si on est belge ou résidant depuis au moins 6 mois sur le territoire, nous devons émettre notre volonté expresse d’être (ou de ne pas être) donneur d’organes après décès auprès du Service Population de notre Administration Communale de notre domicile.
ACTUELLEMENT, comment valider mon désir d’être «donneur d’organes » ?
Il faut se rendre personnellement au Service Population de votre Maison Communale avec le formulaire officiel (ci-joint ou disponible à la Maison Communale directement). Celui-ci stipule que nous voulons être donneur d’organes (ou pas) après votre décès. Les données encodées sont imprimées sur papier avec mention de la date, notre signature et cachet de l’administration communale. Un exemplaire nous est remis et l’autre est transmis au Registre National situé au Ministère de la Santé Publique.A partir de ce moment-là, nous serons le seul à pouvoir modifier notre demande. Notre famille ne pourra plus aller à l’encontre de notre désir.
ET SI ON AMELIORAIT LOI :
Le principe de signer à la Commune afin d’être certains que tout soit officiel est une très bonne chose MAIS :Pourquoi ne pas demander d’office à chaque concitoyen de prendre position lors du changement de CARTE d’IDENTITE.
Ceci signifierait qu’en moins de 10 ans, tous les Belges auront pu signaler leur position.
Il suffirait de laisser 3 possibilités :
1. OUI, je m’inscris comme DONNEUR
2. OUI, je m’inscris comme NON DONNEUR
3. NON, je préfère, actuellement, ne pas m’inscrire.
Les décisions positives (1 et 2) seraient actées au Registre National (comme actuellement).
Il suffirait de produire avec Beldonor.be, un leaflet complet expliquant les différentes positions possibles, les arguments et les fausses croyances (ex : Les grandes religions sont négatives pour le Don d’organes : FAUX. Toutes les Grandes Religions ont donnés un avis positifs à ce sujet).
Un argument supplémentaire évident en plus du fait de sauver des vies et de prendre soi-même sa décision, se trouve au niveau budgétaire où la diminution du temps d’attente des transplantations et donc automatiquement, la diminution des frais liés aux hospitalisations, tests divers, assurances maladies,…., seraient rapidement bénéfiques à la collectivité.
Et le coût de mise en place d’une telle mesure serait ridicule : l’impression de quelques leaflets à donner et un peu de communication.
De plus, cela permettrait de mettre la Belgique au niveau le plus important concernant le taux de transplantations. Cela ne pourrait qu’être un argument positif pour que les autres pays membres d’EUROTRANSPLANT n’évoluent dans le même sens.
Un bel exemple de solidarité positive !
Par la suite, il sera simplement important que le déclarant expose sa volonté à ses proches ?
Lorsque l’on a déclaré notre volonté de mettre nos organes à disposition des autres à notre décès, nos proches s’appliqueront à exaucer notre souhait et interpelleront rapidement le corps médical pour que le prélèvement soit organisé. Notre décès va bien entendu affecter nos proches mais du fait de notre volonté, ils vont se mettre rapidement dans une démarche qui permettra que notre décès soit l’occasion de sauver d’autres personnes.
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